Cosmine #1 - l'ère d'après la Bombe

Cosmine, BD en 2 tomes, est l'une des rares publications Elvifrance en grand format.

Même si elle ne casse pas des briques, cette série vaut le détour pour toutes ses élucubrations !

Alors à défaut d'une critique facilement trouvable sur le net, voici le résumé précis de ce premier volume. 

Le résumé du second volume devrait arriver sous peu.

Après 3 ans de longs et boyaux services loin de la Terre, Cosmine est obligée de se séparer – c’est malheureusement le protocole – du spationaute qu’elle accompagnait dans ce que l’on devine être une mission à haut risque. Sauf que ce dernier, répondant au nom de Jesus (?) est tombé amoureux d’elle entre-temps, et ne veut plus se séparer de cette délicieuse coéquipière robot.

Entre mini-crises de jalousie et câlins bio-méchaniques, les deux protagonistes amerrissent tout de même à l’endroit prévu, trois années donc, après leur départ. Un point au milieu de l'océan. En canot pneumatique, Jesus se rend au navire qui les attend non loin et – horreur – constate que tout l’équipage est mort ! Depuis quand ? Dans quelle circonstances ? Pourquoi les squelettes sont-ils irradiés? Mystère…
Mais le temps n’est pas aux réflexions car une horde de pirates assoiffées de sang, les « Femme-Crochet », (elles ont toutes un crochet à la place d'une main) attaque le bateau !! Jesus, ne pouvant résister face à tant de furies, est fait prisonnier. A bord, il couche et recouche avec la chef, tout en pensant à Cosmine, qu’il a laissée dans la capsule de sauvetage, en pleine mer. 

La chef lui raconte que les galériens mutants ne sont autres que les propres enfants des femmes de l'équipage, ces dernières étant "des putains, s'accouplant avec des hommes contaminés afin d'enfanter des enfants monstres". Au moment propice (le mariage de la chef et Jesus, on ne chôme pas), Cosmine réapparaît, tue la mariée à l’aide de ses yeux lasers, et les deux tourtereaux se tirent dare-dare du navire pirate des Femmes-Crochet. Ouf !

A la nage, il atteignent la terre ferme et, tiens donc, trouvent une rutilante voiture de sport sur la plage, avec les clefs toujours sur le tableau de bord. Hop là, une petite ballade leur fait comprendre que notre chère planète bleue n’est devenue qu’un vaste champ de ruines radioactif, un gigantesque Wasteland, suite à une « pluie de poison » qui a rongée tout est tous…Désert et désolation, « un spectacle de mort et de destruction » comme le constate avec une certaine précision notre héros. Bref, une guerre nucléaire est passée par là, nous sommes donc dans du Post-Nuke, sous-genre du Post-Apo, ce qui est plutôt chouette !

Ils arrivent en ville et se rendent au premier commissariat du coin. Ils s’adressent au seul « policier » présent. Tiens, ce dernier a une croix gammée sur sa veste. Oh non, un piège ! Nos protagonistes se retrouvent cette fois-ci dans les filets d’une bande de Néo-Nazis rockeurs et joueurs de flippers. En effet le chef, Morgan, « relie simplement une zone sexuellement sensible de Cosmine à un flipper qui enregistre les pulsations érotiques et les transforment en point » (??!!). Et le but est de cumuler un max de points. Suite à cette étrange séance de flipper érotique, Morgan met un casque sur la tête de Jesus, et joue à fond une version rock de « Mein Kampf ». Les paroles sont bien senties : « Massacre et extermination, haine est férocité , telles sont les lois, la guerre appelle la guerre, le sang appelle le sang !!». Yeah Baby Yeah !

Il n’y a plus d’espoir, ces néo-nazis en tiennent vraiment une couche (l’un d’eux peint une fille avec de l’acide sulfurique…) ! Heureusement, la bande des Super-blacks débarquent de nulle part et explosent littéralement les adorateurs d’Adolf ! Pif-Paf-Ka-Wang ! Allez hop, Jesus et Cosmine se retrouvent se retrouvent cette fois-ci prisonniers de cette Super tribu de Super zoulous. Ces derniers accrochent nos héros en croix à des lampadaires, en offrande à un gigantesque Ptérodactyle. Là encore à l’aide de ses yeux, Cosmine tue l'oiseau de malheur, ou plutôt le fait imploser comme une bombe à eau gorgée de sang, et contre toute attente, les Super-Blacks les libèrent. Leur chef, même s'il se ballade en pagne, est un grand professeur de physique nucléaire, et il leur explique le pourquoi du comment du tragique destin de la terre : 

Alors qu’il couchait avec sa secrétaire, l’homme chargé du « bouton rouge », un grand savant pacifiste convaincu, a malencontreusement presser ce dernier tout en prononçant le mot de passe vocal, à savoir « Amour », puisqu’il gueulait en jouissant «Oh oui mon amouuuur !!». D'accord, d'accord...

Le temps d'une page, les néo-nazis reviennent (en karting !), Cosmine fait imploser leur nouveau chef, le reste de la bande fuit illico. Cosmine et Jesus s’en vont alors, pénètrent dans un supermarché (« Le Supermarché de la Paix ») piégé de toutes parts par un vieux fou : « Monsieur Pollution », dont l’une des marottes est de boire…du jus de bossu !! Parmi ses pièges figurent une plante carnivore géante, ou encore une chemise qui, lorqu'elle est enfilée, rétrécie au point d'étouffer son hôte... De plus, une astérisque nous informe que « Pollution », signifie en français « Contamination ». Merci de l'info.

Mister Pollution ordonne à son robot Gédéon d’assujettir Cosmine, laquelle, bien plus évoluée que lui, ne se laisse pas 

faire ! Tac tac, combat de yeux laser entre robots, et le tour est joué, Gédéon se retourne contre son maître et lui coupe la tête. Exit, Monsieur Pollution.  

Enfin tranquilles - mais pour combien de temps ? - les amoureux repartent en kart, « à la recherche de la civilisation »…. 

Fin du premier volume et vivement le tome 2 !